samedi 14 février 2009

Qu’est-ce que la logique en grammaire?

Avant même de se demander si la logique occupe une place importante dans l’analyse grammaticale, il est primordial de tenir compte de toutes les acceptions du terme logique. En effet, bien que plusieurs croient à tort que le terme logique relève de la philosophie et qu’il désigne les rapports et liens avec le monde, la véritable origine du terme logique est rattachée au langage et faits de langue. Tenant son origine du mot grec logos, l’acception originelle du mot logique signifie en français, « propos », « parole », « explication », « raison ». C’est donc de l’étude de l’enchaînement du langage que découle la logique d’Aristote. Au fil du temps, l’analyse du langage, qui prendra le nom de grammaire évoluera, mais conservera longtemps l’orientation première donnée par les Grecs. Le concept de logique est donc sous-jacent aux notions phrastiques telles que le sujet et le prédicat. Ce n’est que plus tard, lorsque certains penseurs se donnèrent la mission de développer plus en profondeur la science de la logique que cette dernière quitta le rang du langage pour gagner celui des mathématiques. C’est donc depuis ce temps, que nous avons tendance à associer davantage la logique aux calculs plutôt qu’à la parole. Or, on peut maintenant affirmer, après avoir remonté à la source même de la logique que cette dernière est bien plus qu’en relation avec la grammaire, elle est son origine même.

Pour consulter l'article dans son intégralité, cliquer sur le lien suivant: http://sd-1.archive-host.com/membres/up/145279696044536139/Qu_est_cequelalogiqueengrammaire.pdf

Le présent texte est basé sur une lecture obligatoire distribuée en classe. Sa source est donc inconnue et ne peut être mise à votre disposition.

"Enseigner la grammaire autrement", par Suzanne-G. Chartrand, résumé de l’article

Dans son texte Enseigner la grammaire autrement, Suzanne-G. Chartrand, didacticienne du français, propose une réforme de l’enseignement grammatical. En fait, Chartrand propose aux enseignants et enseignantes est d’aborder la langue avec une approche plus linguistique. Celle-ci suggère de faire comprendre la grammaire et la construction de la langue aux étudiants plutôt que de les leur faire apprendre. La didacticienne du français se questionne à propos de l’intégration des connaissances grammaticales des étudiants en véritables contextes de productions langagières. En effet, la connaissance d’une règle apprise par cœur est bien loin de garantir son application. Elle se demande si la méthode d’enseignement présentement préconisée par les enseignant amène les étudiants à prendre conscience de la langue dans tous ses aspects, que ce soit autant du point de vue lexical, textuel que pragmatique. Les méthodes pédagogiques ayant présentement cours exposent les élèves à un grand nombre de règles grammaticales et à une métalangue très élaborée, éclipsant bien souvent la compréhension d’éléments fondamentaux. Comme l’affirme Chartrand, ce n’est qu’en comprenant et en sachant reconnaître les contextes linguistiques et faits de langue particuliers que l’apprenant pourra réellement maîtriser la langue, et par le fait même ses productions personnelles, orales ou écrites.

Pour consulter le résumé de l'article dans son intégralité, cliquer sur le lien suivant: http://sd-1.archive-host.com/membres/up/145279696044536139/Enseignerlagrammaireautrement.pdf

vendredi 13 février 2009

Règles d'emploi des majuscules et minuscules

Dans la Grammaire méthodique du français de Martin Riegel et autres et dans la Nouvelle Grammaire en tableaux de Marie-Éva de Villers, on aborde l’emploi des majuscules et des minuscules. Les différentes règles sous-jacentes à l’utilisation de ces dernières sont explicitées, mais de manières différentes. Voici donc les principales caractéristiques de chaque approche explicitant les règles relatives à l’emploi des majuscules et minuscules.
Pour consulter l'article dans son intégralité, cliquer sur le lien suivant: http://sd-1.archive-host.com/membres/up/145279696044536139/Lesmajusculestableau.pdf

lundi 2 février 2009

Claude Favre de Vaugelas (1585-1650) Remarques sur la langue françoise: utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire

Claude Favre de Vaugelas, de son nom complet, est né en 1585 à Meximieux. Issu d’une riche famille de l’aristocratie, il devint acquéreur, dès la naissance, du domaine de Vaugelas, d’où lui vient son patronyme. Tout au long de sa vie, Vaugelas porta de nombreux nobles titres tels que baron, compte ou encore gouverneur. Cependant, même bénéficiant d’une favorable généalogie, Vaugelas vivait comme le plus ordinaire des gentilshommes. Se découvrant très tôt une passion pour la langue, il fut admis en 1634 à l’Académie française et travailla pendant plus de 15 ans au dictionnaire de cette dernière, et ce seulement pour la lettre « a » à « i », ce qui est remarquable lorsque l’on considère, pour le temps, l’ampleur de la tâche à achever. Un peu plus tard, lorsqu’il quitta le rang des lexicographes pour se ranger derrière les grammairiens, Vaugelas écrivit les célèbres Remarques sur la langue françoise : utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire. Bien qu’il soit auteur de cet ouvrage prescriptif, il a toujours tenu en haute importance les études effectuées sur le terrain. Ainsi, avide dans la récoltes de données linguistiques, on le surnomma « véritable statisticien de la langue ». Le célèbre grammairien usait de méthodes scientifiques d’observation, ce à quoi est fort probablement attribuable l’exactitude du contenu de sa grammaire. Le fait de rencontrer une telle conscience des variations linguistiques est plus que surprenant lorsque l’on considère le caractère hautement prescriptif de son oeuvre. Enfin, Claude Favre de Vaugelas, décédé en 1650 des suites d’une abcès de l’estomac, représente une figure importante de la langue française. Il avait débuté, peu avant sa mort, d’autres travaux ayant pour but de donner suite aux Remarques sur la langue françoise : utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire. Cependant, il s’éteignit avant de pouvoir publier ces derniers. C’est en 1690 qu’un avocat grenoblois décida de réunir les notes amassées par Vaugelas et de les publier sous le nom de Nouvelles remarques de M. de Vaugelas sur la langue françoise. Ce grammairien français s’est démarqué non pas par la quantité d’ouvrages publiés, mais par la qualité de ces deniers. L’homme qu’il était a amorcé un important mouvement de réflexions grammaticales et ses idées, hautement réfléchies, en influencèrent plus d’un au cours des siècles à venir.

Les remarques sur la langue françoise : utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire représente un ouvrage grammatical incontournable. Encore cité et tenu en exemple de nos jours, cette oeuvre de Vaugelas se caractérise par de nombreuses similitudes et différences avec nos grammaires contemporaines. Celle-ci présente la langue de l’époque avec rigueur mais permet toutefois de constater la variété des usages. Nous tenterons donc, dans les prochains paragraphes de traiter de ces caractéristiques, de manière à esquisser la pensée grammaticale de l’époque et son évolution.
Pour consulter dans son intégralité la grammaire de Vaugelas, Remarques sur la langue françoise: utiles à ceux qui veulent bien parler et bien escrire (1647), cliquer sur le lien suivant: http://visualiseur.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k84316s
Pour consulter le document dans sa version intégrale, cliquer sur le lien apparaissant ci-dessous.
http://sd-1.archive-host.com/membres/up/145279696044536139/remarquessurlalanguefrancoise.pdf
Pour un tableau synthétique des caractéritiques principales de la grammaire de Vaugelas, cliquer sur le lien ci-dessous.

Réaction au texte d'André Chevrel

SOMMES-NOUS À L’ÉCOUTE DE NOTRE LANGUE?

De plus en plus, que ce soit en lexicologie ou encore en terminologie, le mot d’ordre semble être « soyons à l’écoute de la langue vivante ». Or, cette devise nous amène à tenir compte, dans les ouvrages portant « sur la langue », des variations linguistiques de tout ordre, que ce soit phonétique ou lexicologique. On dit souvent que « l’usage fait la norme », ce qui signifie que le locuteur adapte la langue à l’utilisation qu’il désire en faire et qu’au bout du compte, c’est également lui qui définit les notions d’acceptabilité. Cela nous amène donc à nous demander si l’ampleur des difficultés fréquemment rencontrées dans l’utilisation de l’orthographe ne serait pas une manifestation de la part des usagers de l’inadéquation de l’orthographe français. Nous nous retrouvons alors face à une dégringolade accélérée dans la qualité de la langue écrite, que certains auront tendance à attribuer à un enseignement de piètre qualité. Cependant, nous ne croyons pas qu’au point où nous en sommes, une seule réforme éducative puisse suffire à rectifier la situation.

Dans une précédente lecture, M. André Chevrel proposait une simplification de l’orthographe visant à annihiler bon nombre d’ambiguïtés à l’intérieur de la langue écrite. Fortement critiquée, la simplification orthographique proposée par M. Chevrel s’est vue accusée d’avoir pour but d’appauvrir la langue écrite en voulant reléguer cette dernière au rang de simple « transcription phonétique ». Cependant, lorsque l’on s’attarde un tant soit peu à l’histoire des langues, on comprend vite que le code écrit est, à la base, une transcription graphique du code oral. Les hommes ont écrit en transférant sur support matériel, le plus fidèlement possible, ce qu’ils entendaient, dans le cas des écritures alphabétiques. Ce n’est que par la suite que l’écriture s’est complexifiée en intégrant des informations supplémentaires comme des notions étymologiques ou encore grammaticales. Vous en conviendrez, plus on simplifie un système, plus on restreint le nombre potentiel d’erreurs. Or, comme le but premier de l’écriture est la communication, visant avant tout l’intercompréhension, n’est-il pas logique de vouloir transformer le système afin qu’il puisse devenir plus instinctif, et par le fait même, plus accessible? Les locuteurs français, comme le prouve un nombre considérable d’études, ont de plus en plus de difficultés à maîtriser l’art de l’écriture et effectuent une quantité phénoménale d’erreurs d’orthographe, conférant ainsi au code écrit un caractère presque anarchique. Il est alors sage de se demander si en continuant ainsi à vouloir conserver un code écrit complexe et transportant beaucoup trop d’informations, du moins plus qu’il en est nécessaire, nous ne serions pas en train de tuer à petit feu le bien commun que représente l’écriture du français. Si nous désirons sauver notre tradition écrite, nous avons peut-être avantage à modifier cette dernière, en partant d’une base déjà existante, afin de pouvoir demeurer au diapason des temps qui changent. En fait, en nous entêtant à vouloir conserver jalousement le code écrit tel qu’il s’est figé dans l’usage depuis quelques siècle, nous ne faisons qu’ignorer les changements sociaux survenus au cours de ces mêmes siècles. Les modes de vie et de communication se sont radicalement transformés, alors ignorer ces changements et notre besoin de nous y adapter revient selon nous à une attitude « d’autruche » menant immanquablement à la mort de la langue française. Que ce soit dans n’importe quelle sphère de l’histoire, ce et ceux qui n’ont pas su s’adapter adéquatement à leur milieu mouvant ont disparu. Évoquer les dinosaures ou le latin devrait nous mettre la puce à l’oreille et éveiller en nous un désir de changement, un instinct de survie. Or, c’est dans cette optique que nous appuyons la proposition de M. Chevrel, qui propose une orthographe adaptée aux temps nouveaux et fondée en premier lieu sur l’aspect oral de la langue, base solide et maîtrisée par l’ensemble de la communauté linguistique. Il ne faut pas oublier que l’oral représente l’aspect principal de la langue. Il prime sur l’écrit, que ce soit chronologiquement ou du point de vue de la fréquence d’utilisation. Rapprocher le code écrit de cette tradition millénaire qu’est la tradition orale est peut-être le dernier « plan de sauvetage » possible en ce qui concerne la langue française. En continuant à représenter un tel défi du point de vue orthographique, notre langue s’éteindra d’elle-même au profit de langues plus simples, peut-être comme l’anglais qui nous menace déjà depuis bien longtemps. En plus d’être fonctionnellement plus pratique, l’orthographe simplifiée telle que la propose M. Chevrel amènerait avec elle non seulement une certaine démocratisation dans l’usage de la langue, mais une démocratisation certaine. En ces temps difficiles, les usagers de notre langue et notre langue elle-même nous lancent un cri de détresse, un appel à l’aide. Il serait donc de notre devoir d’écouter cette manifestation d’un problème, afin d’au moins mettre en branle des solutions visant à palier cette difficulté.

En résumé, nous nous devrions, devant un nombre aussi considérable de réalisations orthographiques déficientes, fruits de productions des locuteurs du français, d’être plus sensibles aux besoins criants des usagers. Nous nous devrions de cesser d’être aussi réfractaires au changement et aborder celui-ci comme un acte d’intelligence et d’ingéniosité et non d’abrutissement. Simplifier l’orthographe ne signifie pas simplifier la qualité des idées que nous exprimons, mais bien assurer une meilleure intercompréhension de ces dernières. Simplifier l’orthographe est en fait rendre accessible à tous la possibilité et la liberté d’expression. Bien évidemment, une réforme orthographique aussi radicale représente un risque considérable et un défi de taille, mais posons-nous la question à savoir si ça en vaut le coup. Nous sommes bien loin de faire preuve de raison et d’astuce en nous entêtant à nous restreindre à un système communication qui visiblement ne nous convient pas. La possibilité d’adapter à nous le système de communication au lieu de nous éreinter à nous adapter à ce système désuet repose juste devant nous. Il ne revient alors qu’à nous, usagers, de décider, en unissant nos voix, de faire ce pas en avant. Par les temps qui courent, nous nous devons de regarder vers l’avant, de penser à l’avenir de notre culture en cessant de nous comparer avec des idéaux passés. Bien évidemment, ces idées reflètent une opinion personnelle, mais nous croyons qu’elle en vaut bien d’autres et qu’elle mérite d’être entendue. Selon nous, le temps est venu d’élargir nos horizons et de faire tomber ce qui ne tient que par convention et tradition. Innovons! Qui sait, peut-être serons-nous ceux qui auront été précurseurs d’une écriture parfaite.



CHEVREL, André. (Page consultée le 3 janvier 2009) Il faut absolument simplifier l’orthographe, [En ligne]. Adresse URL: http://www.lematin.ch/tendances/societe/andre-chevrel-absolument-simplifier-lorthographe-64674

Liaisons

Voici une synthèse sous forme de tableau des règles régissant les liaisons, selon la Grammaire méthodique du français.

Vous trouverez le document en cliquant sur le lien ci-dessous.

http://sd-1.archive-host.com/membres/up/145279696044536139/Lesliaisons_tableaux_.pdf